20 janvier 2013

 

 

 

La dune n’a que légèrement reculé depuis les grandes marées de décembre, il y a un mois environ. La cause en est à la fois la faiblesse des coefficients de marées (82 au plus fort des marées de vives eaux du nouvel an), le temps globalement clément, mais aussi l’éloignement de l’Authie du bois de sapins (mais pas du Bec de Perroquet).

 

 

 

En cet endroit le fleuve est revenu au lit qu’il occupait en 2007/2008. L’érosion des dunes n’est plus de ce fait que la conséquence de la houle, ce que nous connaissions jusqu’au premier rapprochement de fin 2010. Le recul mesuré de la dune ne s’est produit que pendant les marées agitées de lundi dernier. (cf photos et mesures du diaporama Suivi bois de sapins du 16 01 2013)

 

 

 

C’est rassurant, tout en ne nous mettant toutefois pas à l’abri en cas de tempête. Si les choses étaient bien faites, les volontés et les aides en rapport, il serait vraiment opportun de mettre à profit ce répit pour mettre en place des protections d’urgence nous permettant d’attendre avec sérénité des travaux de plus grande envergure. La voie est libre et le chemin tracé par l’Authie. Elle nous montre en quelque sorte le chemin, à condition d’en saisir l’opportunité.

 

 

 

Comme le Reveil de Berck le dit si bien dans son dernier numéro « la chance finira par tourner », car deux fois déjà l’Authie est repartie depuis fin 2010 pour revenir toujours plus fort. Cette fois on a fait moins 28m depuis septembre. Si elle revient, ce qui est plus que prévisible, sans que l’on ait agi, nous aurons rapidement un linéaire de plus de 250m qui se découvrira au bois de sapins, à l’endroit où les mini falaises de sable apparentes appartiennent à la dernière dune. (cf diaporama). Un point fragile est également en train de se créer entre le bois de sapins et le blockhaus (au profil H).

 

 

 

Pour commenter un autre récent article paru dans la presse régionale, on peut dire que si l’érosion est effectivement produite par l’eau, la cause en est l’excès de sable au sud, phénomène récurent commun aux trois estuaires picards et qui n’a jamais vraiment été sérieusement appréhendé, les solutions retenues résidant le plus souvent à agir sur les effets, c'est-à-dire les courants et non sur la cause, en désensablant. On ne cesse depuis des années de se perdre en conjectures sur un problème qui nous crève les yeux, c’est ahurissant. D’autre part des informations parcellaires ont été données sur les études en cours. Nous savons pour notre part que plusieurs solutions sont à l’étude par la société Idra Environnement, mandatée par la CCOS pour une stratégie a priori à court terme et que des échanges ont lieu régulièrement. Nous préférons en attendre les conclusions avant de communiquer sur le sujet, en espérant que nous n’allons pas encore nous retrouver au point de départ.

 

 

Nous avons cependant une remarque sur les propos qui ont été rapportés :

 

L’utilisation de boudins géotextiles, proposée par un industriel qui nous avait contactés, présente à la fois la possibilité d’intervenir pour mettre en place rapidement une protection d’urgence en attendant mieux mais aussi une utilisation en appui ou en confortement de solutions plus conséquentes car on nous rebat systématiquement les oreilles, depuis des années, sur les obstacles auxquels il faut s’attendre désormais dans l’hypothèse d’édification d’ouvrages « en dur ».

 

Quoi qu’il en soit, en solution d’attente au bois de sapins, nous verrions d’un meilleur œil un gros boudin rempli de sable plutôt que les 60cm actuels de bordure de l’actuelle brèche!

 

 

Dans le diaporama, vous trouverez également des informations sur le nivellement des zones arrière, ainsi que des informations sur la digue « dite Barrois » et quelques interrogations sur son éventuelle réhabilitation.

 

 

 

Dans l’attente de notre assemblée générale annuelle qui se déroulera dans le courant du mois de février, nous vous communiquons le bulletin d’adhésion 2013 Bulletin d'adhesion 2013 à notre association en vous remerciant à l’avance de bien vouloir nous renouveler votre confiance. Notre force réside avant tout dans le poids représenté par le nombre d’adhérents et sachez que nous ne lâcherons pas.

 

Merci aussi de partager notre gazette et nos bulletins d’adhésion en précisant que si notre action est actuellement axée sur la défense des secteurs les plus sensibles, elle concerne l’ensemble du trait de côte et des berges de notre communauté de communes. Elle englobe également la préservation de notre patrimoine environnemental naturel.